Herpès équin – Risques, symptômes et prévention

L’herpès équin (également appelé herpèsvirus équin) est un virus hautement contagieux auquel presque tous les chevaux sont exposés. Le virus peut être déclenché, entre autres, par le stress psychologique ou d’autres maladies. Selon l’âge et l’état général du cheval, les symptômes peuvent être plus ou moins marqués. Les risques du virus, la prévention ainsi que les approches thérapeutiques sont expliqués ci-après.

La plupart des chevaux sont infectés par l’herpèsvirus équin dès leur plus jeune âge. L’infection persiste toute la vie, mais n’est pas forcément réactivée ni associée à des symptômes.

Pendant la saison froide et humide, la transmission est plus probable, car les conditions climatiques sont plus favorables au virus. L’agent pathogène peut rester présent sur des objets jusqu’à trois mois.

Dans le cas de l’herpès équin, il s’agit d’une infection transmise par gouttelettes. L’infection indirecte via l’être humain, les points d’alimentation ou d’autres objets de contact n’est également pas exclue.

L’une des causes du déclenchement de l’herpès chez les chevaux est le stress. Puisque les chevaux sont craintifs, ils évitent le danger et le stress grâce à leur instinct de fuite. Mais si la «fuite» est impossible, leur niveau de stress augmente. Les transports, les concours ou encore les bruits forts et inhabituels constituent des facteurs de stress.

Il existe cinq types connus d’herpèsvirus équin dans le monde. Les symptômes suivants d’une infection par l’herpèsvirus équin, ou HVE, se réfèrent aux types HVE-1 et HVE-4, qui sont les plus courants. Chez les animaux malades, les symptômes sont les suivants:

• maladies respiratoires fébriles (HVE-1/4),
• perte d’appétit / refus de s’alimenter (HVE-1/4),
• température corporelle élevée, au-delà de 39 °C (HVE-1/4),
• écoulement nasal aqueux (HVE-1/4),
• écoulement oculaire aqueux (HVE-1/4),
• avortement chez les juments gestantes (HVE-1/4),
• évolution grave en cas d’infection bactérienne (HVE-1/4),
• atteinte du système nerveux (HVE-1),
• troubles de la coordination et paralysie (HVE-1).

Les deux variantes attaquent les voies respiratoires supérieures, le virus HVE-1 pouvant également entraîner la forme neurologique redoutée et ainsi évoluer de façon dramatique. Si vous constatez ces symptômes ou des symptômes similaires chez votre cheval, contactez immédiatement un vétérinaire.

Dès qu’un herpès équin est suspecté, le cheval concerné doit être immédiatement isolé et éviter tout contact avec d’autres chevaux. Prenez contact avec une clinique équine ou un vétérinaire. Des échantillons sont prélevés au moyen d’un écouvillon nasal ou utérin pour être diagnostiqués.

Ils sont ensuite analysés par PCR. Si la forme est neurologique (HVE-1), d’autres mesures diagnostiques sont nécessaires. Des examens et traitements supplémentaires ont lieu dans un centre de quarantaine afin d’éviter toute transmission.

Les perspectives de guérison du HVE-4 sont très bonnes: aucune séquelle n’est à prévoir et les juments peuvent retomber enceintes et mettre bas après avoir avorté. Certains cas ne présentent même aucun symptôme. Le pronostic du HVE-1 est malheureusement moins bon. Cette forme peut, dans certains cas, être mortelle ou entraîner de graves séquelles. Si le système nerveux ne se rétablit pas complètement, des paralysies et déficits peuvent survenir, ce qui peut, dans les cas graves, mener à une euthanasie par le vétérinaire.

L’herpès équin ne peut pas être traité directement. Seuls les symptômes peuvent être atténués afin de soutenir le système immunitaire. Il existe également des mesures et des moyens permettant d’accompagner le cheval malade dans sa guérison, et de lui éviter des souffrances inutiles

Une fois la maladie diagnostiquée, les symptômes peuvent être traités à l’aide des traitements suivants:

• médicaments anti-inflammatoires,
• médicaments favorisant la circulation sanguine et renforçant le système immunitaire,
• vitamine B en complément du traitement médicamenteux,
• antibiotiques en cas d’infection bactérienne.

Dans tous les cas, consultez un vétérinaire avant d’administrer des médicaments à votre cheval malade. Les préparations ne doivent être administrées qu’après consultation d’experts compétents.

Si votre cheval est malade, des mesures doivent être prises immédiatement afin de protéger les autres chevaux et d’éviter une épidémie:

• règles de quarantaine strictes pour tous les chevaux,
• les chevaux ne doivent pas quitter le site,
• les chevaux extérieurs à l’exploitation ne doivent pas pénétrer dans l’enceinte,
• prise de température deux fois par jour chez tous les chevaux,
• éviter tout contact direct,
• isolement des chevaux malades,
• désinfection des objets usuels, vêtements et chaussures,
• désinfection avant et après le contact avec le cheval malade,
• utilisation de vêtements de protection stériles et gants pour les personnes en contact avec l’animal
• désinfection de l’écurie à la fin des symptômes.

De plus, il ne faut pas sous-estimer le soutien émotionnel, car l’herpèsvirus équin est une période difficile pour votre cheval. L’isolement social de son troupeau affecte cet animal sensible. Si possible, essayez malgré tout de passer du temps avec votre cheval. Cependant, n’oubliez pas que vous êtes également porteur du virus et que vous pouvez infecter d’autres chevaux.

La vaccination du cheval est utile, car il peut être exposé au virus dès son plus jeune âge. La commission vétérinaire VETKO recommande de vacciner les chevaux dès l’âge de 6 mois, puis d’administrer la deuxième dose après 4 à 6 semaines, puis la troisième après 4 à 6 mois. L’animal est ensuite protégé pendant 6 mois.

Pour le rappel, une vaccination régulière tous les 6 mois est recommandée. Les chevaux vaccinés sont mieux protégés contre l’herpèsvirus. Pour les juments gestantes, le rappel est conseillé aux 5ᵉ, 7ᵉ et 9ᵉ mois de gestation afin de protéger les poulains à naître et de prévenir l’avortement.

La plupart du temps, l’herpèsvirus équin est bénin et vite oublié. La perspective de moments plus heureux aide souvent à traverser les périodes difficiles. Cependant, il est toujours recommandé de bien se préparer à toutes les situations, car chaque instant passé avec son cheval est précieux.

La prévoyance funéraire pour chevaux vous permet d’anticiper, tant sur le plan financier qu’organisationnel, la préparation d’un adieu digne et approprié. Vous prenez ainsi toutes les décisions importantes au moment où vous avez le calme et la force nécessaires pour le faire. Vous pouvez ensuite profiter sereinement du temps passé ensemble et, en cas de besoin, vous adresser en toute confiance à l’équipe du crématorium pour animaux ROSENGARTEN pour offrir un adieu digne à votre cheval.

Nous répondons ci-dessous aux questions les plus fréquentes concernant l’herpèsvirus équin.
 

Comment se transmet l’herpèsvirus équin?
Il se transmet par les gouttelettes des animaux infectés. L’agent pathogène peut également rester sur les objets usuels et les êtres humains.

L’herpèsvirus peut-il être transmis aux humains?
Les humains ne peuvent pas contracter l’herpèsvirus.

Les chevaux peuvent-ils mourir de l’herpèsvirus?
L’évolution neurologique de l’herpèsvirus HVE-1 est particulièrement dangereuse pour les chevaux et peut, dans le pire des cas, entraîner la mort de l’animal.

Comment savoir si le cheval est rétabli?
On constate qu’un cheval est rétabli lorsque les symptômes ont complètement disparu et qu’il retrouve joie de vivre et appétit. Le vétérinaire peut le confirmer, lorsque le virus n’est plus excrété.